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paroles
INTRODUCTION
Monsieur le professeur, chers collègues
Bonjour
Aujourd’hui nous nous tenons devant vous pour vous parler de l’autobiographie d’un certain romancier africain.
A cet effet, nous vous prions de suivre attentivement pour en tirer bénéfice.
PRESENTATION DE L’AUTEUR
ZAMENGA BATUKEZANGA (ZABAT) est né à NKOLO dans le BAS-CONGO en 1933. C’est un écrivain du 20è siècle. Il est mort à KINSHASA le 06 juin 2000. Il fut sous directeur des œuvres estudiantines, chargé de l’animation socio-culturelle au campus universitaire de KINSHASA.
Cofondateur du centre professionnel pour les handicapés, journaliste lauréat a eu le prix Nobel sur l’ONU en 1966, membre sociétaire de l’association des écrivains de la langue à Paris.
SES Œuvres
Les hauts et les bas -Sept frères et une sœur
Le village qui disparaît -Mille kilomètres à pied
Carte postale -Un boy à Pretoria
Bandoki -Chérie Basso
La pierre qui saigne -Un croco à Luozi
Terre des ancêtres
PERSONNAGES
Personnes principales Personnes secondaires
Difwayame Les femmes du quartier
Son oncle Le bébé
Diasuka Angélique La voleuse de la maternité
RESUME
Les hauts et les bas, publié en 1971, aux éditions Saint Paul Afrique, est le tout premier roman de ZAMENGA BATUKEZANGA. L’auteur y déroule la spirale infinie des moments de joie et de vicissitudes du jeune Difwayame.
Contre la volonté de ses parents, Difwayame décide de fréquenter l’école coloniale. Aussitôt, il se trouve empêtré dans les mailles des croyances traditionnelles qui voient dans le lettré une personne mystérieuse et dangereuse ayant offert des parents en sacrifice. Mais, de force, un prêtre l’emmène à l’école. Il achève ses études, va en ville, trouve du travail. Son oncle maternel qui se sait avoir tous les droits sur le neveu en tire orgueil et avantages, conformément aux coutumes de leur société matrilinéaire.
Cet oncle qui pourtant n’a jamais voulu dépenser un seul franc pour les études de Difwa, lui oblige de se marier avec une fille au nom de Diasuka Angélique mais que Difwa ne connaît pas. Ce dernier l’épouse néanmoins : Diasuka Angélique est belle. Mais elle est analphabète, naïve, se fait facilement voler, à la maison, dans les bus, au marché.
Diasuka n’arrive pas à concevoir. Les femmes du quartier se moquent d’elle: elle est stérile. Elle en souffre cruellement. Mais bientôt, un enfant naît, après une attente inquiète. Un garçon, de surcroît. Ce qui décuple la joie immense du jeune foyer. Mais à la maternité, l’enfant est volé par femme accableé par le sort de n’enfanter que des filles.
Et bien que la famille de Difwa parvienne à retrouver le bébé, d’autres conflits la minent. Diasuka adopte les comportements déplaisants des certaines femmes de la ville. Des scènes de ménage se multiplient. De son côté, le mari se met à tromper l’épouse. Il néglige le foyer et, pire, se dérobe à l’impôt. Il est emprisonné.
En dépit des mauvais traitements dont elle est victime, Madame Diasuka demeure fidèle attachée à son époux. Elle l’aime beaucoup, d’un amour profond et sincère. Regrettant pour sa part de son comportement médiocre, un jour Difwa confie tendrement ces mots à son épouse, à travers les fils barbelés de la prison où il croupit : « Pardonne-moi de t’avoir causé de la peine, Angélique. J’ai des preuves tangibles que tu m’aime du fond de ton cœur. Crois-moi, la situation que je suis entrain de vivre fait de moi un véritable homme nouveau. Je ne t’abandonnerai jamais, dans le malheur comme dans la joie, dans les hauts et les bas, je n’ai qu’un seul choix : je serai à côté de toi »
A la sortie de la prison, Difwa se convertit totalement, et est admis dans la classe des évolués. Malheureusement, ce statut enviable l’aliène et le rend étranger à sa propre culture.
CONCLUSION
Ce roman nous met en présence d’un jeune homme sans cesse vacillant entre les succès et les échecs, entre les honneurs et les déboire. Mais , bien plus encore, il s’agit d’un récit qui suit l’itinéraire d’un homme tiraillé entre le conformisme et la volonté de progrès, entre l’aliénation et la fidélité aux valeurs de sa société.
REMERCIEMENTS
Pour terminer nous tenons à remercier en premier lieu le professeur qui nous a accordé cette occasion. Nous remercions également nos parents, la bibliothèque de l’école, les autorités de l’école et toute personne qui a contribuer à la réalisation de ce travail.
Travail réalisé par NTEME MUKONZO
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jehiel_nteme@yahoo.fr
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